Mairie de Saint Germain du Bel Air

Publié le 31/12/2013 La dépêche du Midi

Patrice Carpentier est un artiste peintre, autodidacte, originaire de Gemeaux, en Cote d’Or. Nouvel habitant à Saint-Germain, il a pris sa retraite depuis peu. Homme actif et convivial, aimant le vélo, la musique, la pêche et bien sûr la peinture, il a déposé chevalets, toiles et pinceaux dans sa nouvelle demeure. Actuellement, il travaille sur de grands formats, avec pour thème la nature sur laquelle il incorpore des éléments tels que des écorces d’arbres, des branchages… et se sert beaucoup du relief et des teintes sombres pour faire ressortir la lumière de ses tableaux. Vous voici maintenant libre de votre temps. Qu’est-ce qui vous a fait quitter la région dijonnaise pour le Lot ? Tout simplement l’envie de changement, pour pouvoir voir et apprécier d’autres endroits, d’autres lieux, et rompre avec une certaine monotonie qui s’installe après plusieurs dizaines d’années passées dans le même endroit, et cela même si Dijon est une très belle ville. Alors pourquoi le département du Lot ? C’est une région qui paraît très agréable à vivre, et pour l’instant, cela à l’air de se vérifier, en plus il y a beaucoup de forêts et de magnifiques paysages, et c’est ce que nous recherchions. Vous êtes passionné par la vie et la nature, qui sont au centre de vos œuvres. Le Lot vous apporte-t-il une source d’inspiration différente ? Très difficile de répondre à cette question. Je pense que pour être influencé par une région ou un pays, il faut bien le connaître, il y a trop peu de temps que je suis installé ici pour pouvoir affirmer y trouver une source d’inspiration. Je pars en général d’endroits réels pour faire évoluer ma peinture, donc cela devrait se vérifier, mais pas dans l’immédiat. Vous exposiez régulièrement dans les galeries de la région dijonnaise. Pensez-vous présenter vos tableaux dans le département ? Bien que je ne sois pas dans l’optique et le désir d’exposer à tout prix, je pense, mais ça s’est personnel, que le but de tout artiste est de présenter et de montrer son travail. Encore faut-il pouvoir le faire dans de bonnes conditions, alors bien sûr j’essayerai de profiter des opportunités qui me seront offertes pour pouvoir exposer dans la région.

Publié le 01/01/2014 La dépêche du Midi

Toujours dans nos souvenirs depuis le début de la semaine, voici maintenant, en ce premier jour de cette nouvelle année 2014, que la Dépêche du Midi vous souhaite douce et légère, l’année scolaire 1997. Triste année qui voit s’envoler aux cieux, deux astres qui ont marqué le monde, la Princesse de Galles, Lady Diana Spencer dans un accident de voiture, et Mère Térésa la petite sœur des pauvres de Calcutta. Nos yeux à peine secs se remouillent en regardant au cinéma le chef-d’œuvre de James Cameron, qui égale Ben Hur avec 11 oscars, «Titanic». Le coureur cycliste Jan Ulrich gagne le Tour de France, et sur les ondes et à la télévision, Ricky Martin impose son désormais fameux «Un, dos, treis, Maria». À Saint Germain du Bel Air, sur les marches de la mairie et sous les yeux de leur maîtresse, Monique Korkmaz, les élèves de moyenne section (3e rang) et de petite section de maternelle sont sages comme des images : 3e rang : Gaëtan Hermant, Laurent Liauzin, Anthony Cocula, Valentin Souques, Emilie Vincent, Elodie Robillard, Mathieu Daunat, Franck Liauzin. 2e rang : Laura Gaydou, Miléna Chevillard, Laurent Lanxat, Anne Labonnote, Mathilde Lacan, Edouard Lacan, Nicolas Cabarrot, Robert Leny. 1er rang : Jérémy Robillard, Malvina Landes, Renaud Lemozy, Bastien David, Tania Correia, Thibault Hartmann, Sébastien Thières, Héléna Capy.

Publié le 01/01/2014 La dépêche du Midi

L'équipe Sodicars Racing avec Laurent Campana (3e debout à gauche) s'est envolée de Bordeaux, lundi soir pour Buenos-Aires. Sa Toyota n° 448 vient de débarquer sur le port Argentin de Campana à 80 km de Buenos-Aires. Tenir la distance, c’est la donnée fondamentale que devra garder à l’esprit, Laurent Campana, qui vient de s’envoler, lundi 30 décembre, de Bordeaux pour l’Argentine. Et cette année, le concept d’endurance extrême sera particulièrement respecté et valorisé, avec une distance totale en spéciale (portion de l’étape sur laquelle sont chronométrés les véhicules) qui n’a pas été atteinte depuis près de dix ans. Sur près de 5 000 km, tous les types de pilotage trouveront à s’exprimer : la diversité des terrains devrait quelquefois se faire l’alliée des outsiders. Samedi 4 janvier, il sera à Rosario, sur le podium, pour la cérémonie de présentation à la presse : 1 milliard de téléspectateurs. 70 chaînes diffusent des images à destination de 190 pays. 20 chaînes de télévision internationales envoient des équipes de tournage sur place afin de produire des images spécifiques. 150 médias différents couvrent l’intégralité du rallye. «Nous avons limité le nombre de véhicules, pour des raisons économiques mais aussi par choix stratégique. Notre équipe sera donc plus réduite qu’à l’habitude. Seulement 3 voitures sur la piste et un camion d’assistance, soit 10 personnes au total», confiait Richard Gonzalès patron de Team Sodicars Racing à laquelle appartient Laurent Campana. Samedi 5 janvier, la Toyota n° 448 de notre Lotois s’élancera pour la 1re étape Rosario - San Luis, avec à son bord, Richard Gonzalez, pilote, Laurent Campana, copilote et mécanicien ainsi que Stéphane Gouineau. Le réveil sera matinal pour prendre la route et débuter la course sur des pistes parfois étroites qui exigent la plus grande vigilance. Chacun bénéficiera encore d’un état de fraîcheur optimal permettant d’aborder sereinement les passages caillouteux ou les sauts en aveugle. La finesse de pilotage sera récompensée à l’arrivée, où le compteur dépassera déjà les 800 kilomètres. 629 km de liaison, et 180 km de spéciale. Si les écarts n’ont rien de significatif à ce stade de la partie, il importe toutefois de tenir son rang, dans la zone du classement auquel on prétend.

Publié le 29/12/2013 la dépêche du Midi

Il est de tradition, en fin d’année de se retourner sur les événements écoulés. Nous vous proposons, pendant ces fêtes, comme nous le faisons depuis quelques années, des photos de classe, qui rappelleront à certains leur jeunesse. Nous commencerons cette remontée dans le temps par l’année scolaire 1956-1957. C’est l’année où le cycliste français Roger Walkowiak remporte, à la surprise de tous, le tour de France, où Claire Chazal, la présentatrice de télévision voit le jour et où Mistinguett tire sa révérence à la vie. Pendant les Jeux Olympiques, à Melbourne, Alain Mimoun gagne le marathon et s’octroie la seule médaille d’or française dans cette discipline. Le colonel Nasser nationalise le canal de Suez et le Prince Rainier III épouse, sur son rocher monégasque, l’actrice Grace Kelly devant 30 millions de téléspectateurs qui ont pu suivre le mariage grâce à l’Eurovision. Au cinéma, Brigitte Bardot est la vedette d’«Et Dieu créa la femme». À l’école du village une photo nous rappelle des noms et les visages qui ne vous sont peut-être pas inconnus. Place à la nostalgie, 57 ans après : 3e rang : Jean-Pierre Courtiol, Michel Lemozy, Rémy Dalet, Michel Berthoumieux, Pierre Viers, Jacques Graulières, Lucien Laborie, Claude Dos Santos, Pierre Dos Santos, Sylvette Gilbert, Nadine Gilbert, Ginette Maillet, Monique Fabre, Liliane Doilon, Ginette Laborie, Nicole Gimbert. 2e rang : Guy Dos Santos, Michel Gimbert, Jacques Besse, Gérard Maillet, Serge Doilon, Claude Vallat, Gérard Delfau, Josiane Guitou, Josette Leclerc, Monique Doilon, Paulette Cayla, Christine Oudin, Evelyne Desplat, Odette Bru, Nicole Jouve, Jacqueline Coldefy. 1er rang : Serge Periant, Francis Desplat, Jean Dos Santos, Francine Terrié, Martine Delfau, Danielle Bories, Catherine Salvan, Anne Lespinasse, Jean-Claude Dalet, Jean-Claude Gimbert, Bernard Fresquet, Daniel Vialard, Françoise Breil-Cassan.

Publié le 28/12/2013 La dépêche du Midi,

La boucherie du village vient de changer de propriétaire, en cette veille de fêtes, nous avons rencontré son responsable Didier Baldy. Une boucherie qui ferme dans un village de 557 habitants, c’est difficile pour un canton. Quelles ont été vos motivations de reprise ? Effectivement ce n’était pas évident au premier abord. Nous sommes déjà implantés depuis plusieurs années à Saint-Germain dans l’atelier de découpe de viande de La Marzelle, et notre réputation a dépassé largement le canton. Nous fournissons en demi-gros et colis une clientèle, mais la boucherie est indispensable pour le particulier. Quels intérêts pour vous de cumuler ces deux points de vente ? Nous avons voulu cette ouverture précipitée à la veille des fêtes pour que les habitants retrouvent rapidement ce service surtout pendant cette quinzaine riche en événements, et garder un ensemble cohérent avec les autres commerces de proximité, installés dans le bourg. On entend en ce moment beaucoup de dysfonctionnement au sujet de la filière viande. Expliquez-nous votre traçabilité ? La viande que nous vendons est exclusivement locale. Les bêtes proviennent de fermes situées à moins de 20 km de Saint-Germain. A travers la boucherie, les clients permettent à une dizaine de producteurs de vivre décemment de leur activité. La création d’un emploi, celui de Benoit a permis à ce jeune apprenti, enfant du pays, de rester proche de ses attaches. Ouverture du mardi au samedi de 9 heures à 12 h 30 et de 16 heures à 19 heures. Fermé le dimanche après-midi et le lundi.

Publié le 27/12/2013 la dépêche du Midi

Pour Ludovic Chaussalet, ses parents, et Amélie Pialot, le repas de fin d’année sera fait de magret de canards aux letchis, un bon compromis Lot et Réunion. Ludovic Chaussalet, directeur artistique de l’ex-compagnie saint-germinoise Grèndam, et sa compagne, Amélie Pialot chorégraphe, créateurs des rencontres «En scène sous les arbres», ont décidé, il y a six mois, de retrouver l’île de la Réunion pour que leur futur enfant puisse s’épanouir en famille et sous le soleil. Lorsque les flamboyants sont en fleurs et que les letchis font ployer les arbres, la fin d’année est bel et bien là sur l’île. Pour les Réunionnais, c’est l’occasion de repas familiaux en plein air, composés de grillades accompagnées de différents caris (langouste, rougail, etc.) avec en dessert, mangues, letchis ou ananas. En entrée, à déguster avec modération, c’est un rhum arrangé ou un punch maison, fait avec des fruits écrasés, de la vanille, du sucre de canne et du rhum. Les samoussas, les bonbons piment et les acras se côtoient sur les tables. La mer est proche incitant à la baignade et la crème solaire est indispensable en cette période de l’année. Amélie Pialot et Ludovic Chaussalet souhaitent une «Bone-érèz ané 2014».

Publié le 27/12/2013 la dépêche du Midi

C’est de Rangiroa, atoll de l’archipel des Tuamotu, en Polynésie française, à environ 350 km au Nord-Est de Tahiti, où il a été muté en septembre que Dominique Mériguet et sa famille souhaitent la «te matahari api 2014». Cet ancien proviseur adjoint du lycée de Gourdon, président du club de football de l’Etoile Sportive de Saint-Germain-du-Bel-Air, où sa famille réside, a passé, avec son épouse Nathalie et son fils Cédric, un Noël sous les cocotiers par 32°à l’ombre (photo ci-dessus). Poissons crus et lait de coco ont été remplacés, pour la circonstance, sur l’étal de l’épicerie, par des produits venant de métropole. Rocamadour et foie gras des producteurs gourdonnais se retrouvaient présents, au prix de la perle noire, spécialité de l’île. En effet tout arrive, ici, par avion. C’est ensuite à Las Vegas que la famille Mériguet ira fêter la nouvelle année. Provision de lumière, luxe, casinos, bruit, avant de retrouver le calme du lagon et la pêche sous marine matinale avant d’aller travailler.

Publié le 25/12/2013 La dépêche du Midi

Dimanche 22 décembre, pour la 2e édition de la course pédestre «Courir pour le sourire d’un enfant», 90 marcheurs et coureurs à pied ont répondu à l’appel que leur avait lancé Gigi Pavard, présidente du club d’athlétisme de l’AC Gigouzac/Saint Germain. À 10 heures, les premiers marcheurs se sont élancés sur un parcours de 8 km, et une demi-heure plus tard les coureurs ont fait de même sur 11 km 500. Le départ leur a été donné par Jean-Pierre Richard, finisher 2013 de la Transe Gaule et de la Spartathlon, et Romuald Molinié, maire de Gigouzac. Les inscriptions et dons ont été recueillis au cours de cette journée, au profit de l’association «Solidarité sans frontière d’un Monde à l’Autre» présidé par Dan Florin dont le but est de donner aux enfants du village de Louly (Sénégal) une école, afin de s’instruire dans de bonnes conditions et surtout, par leur action, leur apporter un repas par jour. 475 euros ont été récoltés grâce aux coureurs et marcheurs de cette matinée. Un classement a été établi, mais pas de récompenses. Ce qui prouve que l’on peut courir sans recevoir, et donner beaucoup. Au final, la plus belle des récompenses n’est-elle pas «Le sourire d’un enfant ?»